Deux présidents socialistes à l’Assemblée nationale

 

Bruno Le Roux
Seul candidat en lice au poste de président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, Bruno Le Roux a été élu par ses pairs "par acclamation" le jeudi 21 juin.

Elu de Seine-Saint-Denis depuis 1997, il succède au premier ministre Jean-Marc Ayrault.

Ancien maire d’Epinay-sur-Seine, il fut porte-parole de la campagne présidentielle. Présenté comme quelqu’un de discret, de tenace, qui ne donne pas dans la politique spectacle.

Un poste-clé, le rôle du président de groupe, c’est de savoir qui porte les textes.

Bruno Le Roux a fait l’unanimité car il est rassembleur déclaraient plusieurs de ses collègues.

 

Claude Bartolone

C'est finalement Claude Bartolone qui a été choisi pour représenter le Parti socialiste à la présidence de l'Assemblée nationale le mardi 26 juin. Il est arrivé très largement en tête à l'issue du premier tour le jeudi 21 juin (127 voix), face à Jean Glavany (59 voix), Elisabeth Guigou (50 voix) et Daniel Vaillant (22 voix). Bénéficiant du retrait de ses concurrents, il a ensuite été proclamé élu "par acclamation" le mardi 26 juin.

Elu lui aussi député de Seine-Saint-Denis en 1981, à seulement 29 ans, il a depuis été réélu à chaque élection législative. Une ancienneté qui lui a permis de tisser des liens multiples et variés dans l’hémicycle.

A 60 ans, Claude Bartolone va devenir le treizième président de l’institution et le cinquième à venir de la gauche sous la Ve République.

Mais quels sont les fonctions et le rôle de l’homme du Perchoir ? Et pourquoi le poste attire-t-il autant ?
La fonction, d’abord: c’est un titre très prestigieux. Le président est en effet le quatrième personnage de l’Etat derrière le président de la République, le Premier ministre et le président du Sénat (dans cet ordre, même si c’est le président du Sénat qui remplace le président de la République en cas de vacance du pouvoir).